Rassemblement le 26 septembre

Le samedi 26 septembre prochain, des rassemblements divers et variés un peu partout en France sont prévus en soutien aux réfugiés, syriens mais pas seulement.

L’instrumentalisation des réfugiés syriens laisse perplexe. Aussi, nous relayons ce tract pour un rassemblement à Paris.

TRACT 26 sep_RECTOTRACT 26 sept_VERSOA Angers, un rassemblement est organisé dans le cadre d’Alternatiloire. RDV Quai Ligny et Place Molière, ce samedi, à Angers

Ce week-end, accrochez votre coeur…

Nous relayons un appel de nos amis du Cercle

https://lecercle49.wordpress.com/2015/09/10/ce-week-end-accrochez-votre-coeur/

Appel à toutes les bonnes volontés !

Venez aider et participer à une déambulation qui aura lieu ce week-end pendant le festival des Accroche-coeurs ( départ à 15 heures Place Romain, samedi 12 ainsi que dimanche 13 ) afin de sensibiliser les Angevins à la situation de détresse des migrants et faire signer une pétition réclamant la réouverture du lieu d’accueil de la Petite Pignonnière ( cette pétition a déjà recueilli plus de 300 signatures au rassemblement du Ralliement mercredi dernier).

On vous attend nombreux. Affichages, prises de parole,  saynète et musique live pour accrocher les cœurs

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Les convictions politiques au gré du vent…

Ainsi, les convictions des représentants politiques vont et viennent avec le vent médiatique. Les collectivités territoriales, durant des années, ont justifié leur non engagement vis-à-vis des réfugiés potentiels dans la mesure où ils relevaient d’une compétence de l’Etat. Aujourd’hui, ce sont elles qui jouent des coudes pour savoir laquelle accueillera des réfugiés et surtout combien.

L’Agglomération Angers Loire Métropole n’échappe pas à l’engouement médiatique. Après avoir demandé l’expulsion de sa propriété et obtenu la concrétisation de la dite expulsion, ( https://cssp49.wordpress.com/2015/08/20/angers-accueille-les-touristes-mais-expulse-les-migrants/ ) voilà les élus communautaires qui envisagent et réclament à cors et à cris l’arrivée de familles migrantes, comme celles qu’on voit à la télé mais qu’on ne voyait pas avant.

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Ainsi, tous les réfugiés n’ont pas la même valeur. Il faut trier entre ceux qui sont désirables, ceux qui valent la peine, et ceux dont on ne veut pas. La guerre n’est pas la guerre partout pareille. Si « votre » conflit n’est pas médiatisé, les réfugiés sont des indésirables, ils n’ont pas la même valeur. Par contre, aujourd’hui, il fait bon ton d’être pro-réfugiés. Incroyable la force de l’émotion médiatique. Toutes ces personnes, entre autres les élus de gauche comme de droite, qui découvrent le concept de dignité humaine, non, vraiment, ça fait chaud au cœur.

Aussi, demandons-nous aux instances locales, Agglomération mais aussi Préfecture, de prendre leurs responsabilités et d’envisager la réouverture de la Petite Pignonnière afin d’y proposer un accueil, pour que les uns et les autres puissent poser leurs affaires, prendre une douche… Des droits élémentaires qui sont aujourd’hui bafoués tant pour des migrants que pour des personnes françaises vivant à la rue.

Rassemblement en soutien aux Réfugiés

La Ligue des Droits de l’Homme appelle à une rassemblement, à Angers,

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A tous et toutes les citoyens et citoyennes attaché(e)s aux valeurs fondamentales de la solidarité, de l’humanisme et à la défense inconditionnelle des droits fondamentaux de la personne humaine.

Nous ne pouvons rester passif devant la tragédie qui se déroule aux frontières et dans les pays de l’Union Européenne.

Notre silence vaudrait complicité, notre inaction laisserait le champ libre aux discours haineux des replis nationalistes et xénophobes.

Pour que s’exprime massivement la solidarité qu’appelle cette crise, nous appelons à un rassemblement mercredi 9 septembre à 18h00 place du Ralliement.

Il est soumis à la signature du plus grand nombre, libre à chacun(e) de s’identifier avec le nom de l’organisation ou de l’association dans laquelle il appartient.

LDH49

 

Poussée migratoire :                                                                                                       La Bulgarie envoie des blindés à sa frontière avec la Macédoine

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25 août 2015

Après avoir fait clôturer sa frontière avec la Turquie, le ministère de la Défense de Bulgarie a décidé, mardi, d’employer les grands moyens face à l’afflux d’immigrants en provenance de Macédoine, il a envoyé des blindés aux quatre postes-frontières qui contrôle sa frontière avec la Macédoine, pour appuyer la police.

Vingt-cinq militaires avec des véhicules blindés ont été dépêchés aux quatre postes-frontières qui séparent la Bulgarie de la Macédoine, mais « leur nombre peut augmenter si la situation s’aggrave », explique-t-on au ministère de la Défense.

A cette occasion on apprend comment la Grèce qui en fait partie et se trouve être une porte d’entrée toute grande ouverte au Grand remplacement. La Bulgarie est pour le moment encore épargnée par la vague migratoire sans fin qui déferle sur l’Union, arrivant depuis la Grèce vers la Macédoine. « Nous estimons le risque (d’un tel afflux) relativement limité car la Bulgarie respecte les procédures d’enregistrement », déclare, le même jour, la ministre de l’Intérieur Roumiana Batchvarova à la télévision Nova, « ce qui n’est pas le cas en Grèce, en Macédoine et en Serbie ». Néanmoins la Bulgarie a accueilli depuis le début de l’année 15.000 immigrants clandestins, principalement syriens, arrivés par la Turquie. Les migrants arrêtés en Bulgarie sont placés pendant plusieurs mois dans des camps de réfugiés avant d’obtenir un statut leur permettant, dans le meilleur des cas, de voyager dans l’Union européenne, sans s’y installer.

« La Bulgarie garde bien ses frontières », aussi les clandestins préfèrent-ils passer par les îles grecques pour se diriger vers l’Europe occidentale via la Macédoine et la Serbie », a encore précisé Daniel Mitov, le ministre des AE  à la télévision BTV.

La Bulgarie a par ailleurs érigé sur sa frontière avec la Turquie une clôture de 30 km qu’elle envisage de prolonger, et maintient un millier de policiers pour empêcher les entrées clandestines. Ce qui prouve bien, si c’était nécessaire,  que lorsque les immigrés parviennent à franchir les frontières par flots continus en Union, c’est qu’il n’existe aucune volonté de les en empêcher.

http://www.medias-presse.info/poussee-migratoire-la-bulgarie-envoie-des-blindes-a-sa-frontiere-avec-la-macedoine/37531

Observatoire de l’enfermement des migrants

CP OEE final

Communiqué de presse

23 juin 2015

L’autre face du plan Cazeneuve : enfermer toujours plus les personnes migrantes :

Les mesures prises en urgence par le gouvernement, pour pallier le scandale public des conditions d’accueil des migrants rescapés des drames aux frontières de l’Europe, s’accompagnent d’un volet répressif que l’Observatoire de l’enfermement des étrangers entend dénoncer.

Prétendant « doser accueil des réfugiés et fermeté », le ministre annonce « une mobilisation de nos forces, de nos préfets pour interpeller davantage, faire des procédures et placer ceux qui doivent l’être en rétention », ajoutant qu’il entend « optimiser les capacités de rétention administrative ». Il s’agit d’enfermer pour tenter d’expulser toujours plus de migrants, une fois le tri effectué entre les présumés demandeurs d’asile et les autres.

Cette opposition de principe entre deux catégories figées, migrants économiques ou réfugiés, traduit une vision binaire réductrice et simpliste de la réalité des mouvements migratoires actuels. Elle conduit à faire subir à des milliers de personnes la violence de l’enfermement et d’une expulsion, ou de sa menace, au détriment de leurs droits fondamentaux et ne répond manifestement pas aux défis posés par les questions migratoires en France et en Europe aujourd’hui.

Flagrante illustration des abus et de l’absurdité de cette politique, des Érythréens, des Soudanais, des Afghans sont quotidiennement interpellés puis conduits de force en centres de rétention. Dernier épisode en date, le placement en rétention d’une quarantaine de ces ressortissants arrêtés à Calais jeudi 18 juin. Réfugiés en puissance, certains cherchent asile ailleurs qu’en France, d’autres n’ont pas pu déposer de demande avant leur interpellation. Ces tentatives d’expulsion sont vouées à la condamnation désormais habituelle des juridictions administratives, judiciaires ou de la Cour européenne des droits de l’homme. Ces personnes seront sans doute relâchées après avoir subi une privation de liberté abusive et la perspective angoissante d’une expulsion vers leur pays. Pour rien.

Nous sommes loin des assurances du gouvernement qui parle de mesures prises « dans le strict respect des droits et du droit de ceux qui ont été poussés sur les chemins de l’exode »

Les associations de l’OEE dénoncent depuis plusieurs années le caractère abusif que revêt ce recours à l’enfermement administratif et les violations graves et récurrentes qu’elle entraîne à l’encontre des droits des ressortissants de plus de 100 pays. Elles rappellent que ces mesures graves de privation de liberté ont concerné près de 50 000 personnes chaque année en métropole et Outre-mer. Un chiffre sans commune mesure avec ce qui se passe dans d’autres pays européens et qui n’a fait que s’accroître avec l’actuel gouvernement.

A l’heure où le projet de loi immigration arrive en discussion devant l’Assemblée nationale, ce choix du gouvernement de recourir plus encore à l’enfermement des migrants est un très mauvais signe. Le projet de loi contient des dispositions qui dotent les préfets de pouvoirs coercitifs augmentés pour enfermer, assigner à résidence et expulser en contournant les recours à la justice. Allant en sens contraire des engagements pris par le candidat Hollande, cette politique ne fait que conduire à la banalisation de cette politique d’enfermement.

L’OEE appelle à la fin de cette politique d’enfermement, emblématique des pratiques administratives les plus abusives,  et demande aux parlementaires de replacer au cœur de ces dispositions le respect des droits et de la dignité des personnes.

Organisations signataires membres de l’OEE:

ACAT-France, Avocats pour la défense des droits des étrangers (ADDE), Association nationale d’assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé), COMEDE, FASTI, Genepi, GISTI, La Cimade,

Ligue des droits de l’homme, MRAP, Observatoire Citoyen du CRA de Palaiseau, Revue Pratiques,

Syndicat des avocats de France (SAF), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG)

L’Observatoire de l’Enfermement des Étrangers (OEE) regroupe des associations et syndicats et propose une réflexion critique sur les conséquences de l’enfermement sur les personnes étrangères en France.

Le Conseil de l’Europe épingle la France sur son accueil des réfugiés

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Le Conseil de l’Europe publie ce mardi à 10h30 un rapport accablant sur le respect des droits de l’homme en France et plus précisément sur l’accueil réservé aux demandeurs d’asile. France Info a pu le consulter en avant-première. D’après le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, la France est coupable d’insuffisance grave dans l’accueil des demandeurs d’asile. Une situation qui les oblige à vivre dans des conditions indignes. Le gouvernement doit notamment améliorer les conditions de vie à Calais et protéger les migrants des violences dont ils sont victimes. Autre défaillance, la prise en charge des mineurs isolés étrangers. Entre 7.000 et 12.000 de ces enfants vivent en France dont 3.000 à Mayotte. Des enfants qui ne vont pas à l’école, qui ne sont pas suivis par un médecin. Certains vivent dans la rue alors qu’ils doivent être pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Les tests osseux aussi sont pointés du doigt. Ceux qui servent à déterminer l’âge des mineurs isolés sont jugés peu fiables, certains enfants se retrouvent enfermés dans des centres de rétention avec les adultes. Le rapport appelle la France à maintenir son engagement d’accueillir 500 réfugiés syriens sur les deux millions et demi qui ont quitté leur pays, voire à en accueillir davantage.

par Gaele Joly (France Info, 16 février2015)

http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/l-europe-epingle-la-france-sur-son-accueil-des-refugies-645381