Prévention Spécialisée menacée !

Des choix budgétaires tout simplement hallucinants de la part du Conseil Général. D’un côté, des millions d’euros pour renflouer les caisses de Terra Botanica, un projet mort-né qu’on veut maintenir sous respiration artificielle, et de l’autre, la suppression programmée de la Prévention Spécialisée.

Nous donnons rendez-vous à tous les acteurs de l’action sociale, des collectivités territoriales, à tous les citoyens concernés, le Jeudi 18 décembre 2014

Les salariés de la Prévention Spécialisée et l’intersyndicale de l’ASEA appellent à la grève et à manifester leur opposition à la décision du Conseil Général.

Trois lieux de rassemblement sont prévus à 10 h :

– Place Jean XXIII à la Roseraie,
– Place de l’Europe à Monplaisir,
– Esplanade St Jacques devant l’Etang St Nicolas (en bas de l’avenue Patton) à Belle-Beille.

Nous convergerons tous devant le Conseil Général (place Robert Debré). Pique-nique : 12h – 14h devant le Conseil

Général.

Appel des éducateurs de prévention

Appel des éducateurs de prévention

Non à la vidéosurveillance dans nos quartiers !

La dérive sécuritaire poursuit son chemin. Alors que le manque de financement se fait criant dans certains secteurs notamment le secteur social, la Municipalité soutenue par la Région parvient à débloquer 2 millions d’euros pour compléter le dispositif de vidéosurveillance.

Une annonce d’autant plus indécente, qu’au même moment, le Conseil Général annonce la suppression de l’Education de Prévention dans les quartiers, faute de moyens financiers. La Municipalité aurait pu prendre pour partie le relais. A l’inverse, le Conseil Général, quant à lui, préfère investir dans les montgolfières pour dynamiser le moribond Terra Botanica.

Nul ne saurait remettre en cause de tels choix politiques. Ce serait un affront pour ceux qui décident et confisquent par là même les voix citoyennes. Toutefois, nous soutenons l’appel à un rassemblement sur le parvis de l’Hôtel de Ville, lundi 15 décembre, à 17h30, lors du conseil municipal qui discutera de l’installation de caméras de vidéosurveillance.

Non à la Vidéosurveillance

Non à la Vidéosurveillance

A propos de l’évacuation des squats de la rue du Port de l’Ancre (Angers)

Une émission sur radio campus consacrée à la question des squats et à la problématique de l’hébergement des migrants sur Angers (elle commence à la 11° minute)
Elle s’est déroulée le 29 octobre 2014 en présence de Bruno Magniny, de la Cimade 49 (le Comité Inter-Mouvements Auprès Des Evacués) et de Pierre-Jean Bourdon, du Collectif de soutien aux sans-papiers, reviennent sur les difficultés d’hébergement à Angers.

Petites Mains, film documentaire de Thomas Roussillon

En septembre 2010, Thomas Roussillon nous présentait son film documentaire intitulé « Comme un oiseau dans un aquarium ». C’est en partageant le quotidien des habitants du 48 (à Angers) que Thomas est parvenu à travers son film, à donner la parole aux acteurs de cette histoire de réquisition (ré)unissant dans un même lieu un melting pot savoureux.

Aujourd’hui, Thomas récidive et nous informe de son nouveau film : Petites Mains. C’est avec plaisir, en attendant qu’il revienne à Angers, que nous diffusions l’info.

Invitation_PetitesMains

Non au Mur de la Honte à Calais

APPEL du Mouvement Emmaüs et de l’Organisation pour une Citoyenneté Universelle

Douze ans après la fermeture du hangar de Sangatte, la France va-t-elle avoir son Ceuta et Melilla à Calais ? Le nombre croissant de migrants, présents depuis plusieurs mois dans le Calaisis, conduit nos gouvernants à franchir une étape dangereuse pour les libertés et le respect des droits des migrants.

NON AU « MUR DE LA HONTE » A CALAIS !

La légitimité de la présence des migrants est incontestable. Les pays dont ils proviennent – Afghanistan, Erythrée, Irak, Libye, Soudan, Syrie, notamment – en témoignent. Ils fuient la guerre, la répression, la dictature et l’arbitraire à la recherche d’une protection en Europe. Contraire- ment à ce qui est répété inlassablement, y compris au sommet de l’État, il ne s’agit nullement d’une « invasion ». Les conditions de survie indignes qui leur sont imposées en France sont intolérables. Malgré la solidarité des associations locales et la générosité des calaisiens, ils su- bissent l’abandon des pouvoirs publics qui proposent, à la marge, des solutions insuffisantes et n’assument pas leur responsabilité. Des moyens puissants doivent être déployés immédiate- ment pour secourir ces réfugiés qui se sont tournés vers nous. Faut-il attendre les premiers morts de froid dans les jungles de Calais pour déclencher enfin une réelle prise de conscience ?

Une nouvelle escalade dans l’aveuglement est en marche avec la construction d’un mur et le déploiement d’un dispositif sécuritaire de grande envergure à Calais, véritable appareil de guerre contre les migrants, entre la France et le Royaume-Uni. Nous, migrants et organisations de la société civile qui travaillons côte à côte depuis des années, refusons une telle dérive et demandons à nos concitoyens de s’y opposer fermement et massivement.

Depuis des décennies, les contrôles renforcés aux frontières, les dispositifs de surveillance, d’intimidation et de contention, les mesures de déportation des migrants ont totalement échoué, ont coûté très cher et ont surtout provoqué des milliers de morts. Le mur en construction à Calais n’est qu’une nouvelle et triste illustration de cette réponse sécuritaire. Est-ce cela que nous voulons poursuivre, dans une fuite en avant inacceptable et irresponsable ?

En refusant l’asile et l’accueil, c’est la liberté dont nous jouissons nous-même qui est menacée : nous construisons les murs de notre propre prison. De cela nous ne voulons pas! L’érection de fortifications à Calais doit cesser, et des discussions s’ouvrir sans attendre avec les autorités britanniques pour recevoir les demandes d’asile qui s’adressent à elles (comme cela a été pratiqué en 2002, à l’occasion de la fermeture du camp de Sangatte). Avec tous les États européens, ou avant eux, la France doit revoir la totalité de sa législation et de sa réglementation en matière d’asile et de migration (dénonciation du règlement Dublin et suppression de Frontex). Elle doit le faire dans le strict respect de l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, comme de la Convention de Genève. La France doit enfin réviser sa dangereuse et illusoire conception « nationale » de la migration, totalement inadaptée à la mondialisation des échanges humains et aux drames vécus aux portes de l’Europe. La France doit contribuer, au sein de l’ONU, à promouvoir une nouvelle gouvernance en matière de migration, respectueuse de la liberté de circulation, des droits enfin reconnus et appliqués pour tous les migrants.

Le 18 décembre prochain, Journée Internationale des Migrants, nous, migrants et organisations de la société civile engagées aux cotés des migrants, appelons à une mobilisation d’ampleur, à Calais et partout en France,

► pour dénoncer l’indignité de l’accueil des migrants et exiger, conformément aux propositions des acteurs associatifs, la mise en place d’un dispositif d’accueil réaliste dans le Calaisis ;
► pour refuser la réponse sécuritaire et la construction, en notre nom, du mur de la honte à Calais ;
► pour obtenir de nouvelles politiques migratoires au niveau national, européen et mondial, respectueuses des droits et de la dignité des migrants.